La pensée, c’est

Comme le souffle et le battement du cœur : un don du Créateur.

Si le souffle ou le battement de cœur est un processus souvent inconscient (qui se fait sans y penser), la pensée se dit « consciente ».
Or, la plupart du temps il n’en est rien, et en majorité les pensées sont générées par des sentiments ou des croyances fermes. Un produit fait de réflexes de parole – tel un automate linguistique -largement issus de l’univers « collectif » ou société humaine.

L‘avis, se veut « conscient », mais c’est une somme de pensées, reliées par une construction plus ou moins « logique et raisonnée », une réflexion.

Mais que réfléchit quelle lumière ? Quelle est la source qui est « réfléchie »?
Des informations du monde, nos pensées ou les pensées des autres, les médias, livres, annonces publiques, avis des parents, des amis, etc.

Si l’aptitude à penser est un don de Dieu, il faut vouloir, savoir et pouvoir la reconnecter à sa vraie source.
Qui peut bien découvrir ou détenir cette capacité, si elle existe ?

S’agit-il juste de focaliser toute son attention vers cette source, cette Lumière ?
Sans interférence, sans diversion, sans dispersion (pensée négative, mensonge, demi vérité, peur, passion, divertissement).

Ne rien penser, un moment…

Plus simple à dire qu’à réaliser… Il y a un nécessaire tri des pensées à faire.
Nous sommes dans un brouillard de ténèbres, qui brouille et recouvre le signal de cette connexion.
Des pensées mal ou « dés-orientées ».

L’orientation des pensées est comme un art à maîtriser: Trouver l’Orient, là où la lumière du soleil apparaît.
Voilà l’image illustrant la démarche.

Trouver en soi ce qui fait apparaître une pensée, et puisqu’une pensée se réfléchit et semble illuminer l’esprit , c’est trouver la « lumière de la lumière ».
C’est ce qu’on peut nommer le « point Un », le point préalable, avant qu’une pensée ou idée soit nommée (mettre des mots) puis jugée bonne ou mauvaise.

Ce point de la pensée est une révélation, une libération et une transformation.
La vérité profonde est que l’idée pure et originale, unique en son genre, vient simplement de l’Idéal, où Dieu inspire ce qu’il veut à qui il veut.

Mais il faut savoir que la pensée et nos idées sont aussi contrariées voire influencées par l’esprit de l’ego, les alter ego, et le jeu de Satan qui est d’égarer les âmes.
En bref résumé : tout ce qui empêche la paix, la bonté et la Vie de s’exprimer, simplement.

« Paix, vérité et amour » sont constamment attaquées par des perceptions, des sentiments et des sensations de peur, de rejet, de division, de haine même, et autres angoisses possibles.

Couper sa pensée du monde, la rendre vierge d’impureté, lui donner forme « sainte », la rediriger et la rendre sacrément bonne. Voilà un processus.
L’idée exprimée est celle d’exclusivité et de pureté de la pensée (innocence). Utiliser sciemment ce pouvoir comme un outil sacré, pour s’unifier et cesser d’être divisé.

Reconnaitre la présence du Divin Unitif en cet instant, ce maintenant.
N’être plus seul, et n’être qu’un avec tout ça. Le voir, le sentir ou le savoir.

Là, c’est la connexion à l’âme authentique, l’Archée, le Principe premier. (pour qui veut bien s’y ‘consacrer’)

Connaître son âme ? Peut-être, mais surtout savoir que l’on n’est pas nos pensées, notre mental ou notre égo.
Ce sont des couches constituées qui empêchent d’y voir clair, de voir cette lumière qui éclaire la conscience.

Au-delà de l’esprit conscient, à la rencontre de l’inconscient, c’est là que se situe le rendez-vous.
Sans raison (mentale, mais pour une bonne et unique Raison), sans analyse de l’intellect. Lâcher prise et « Ne plus savoir ».

La Vérité est avant l’idée pensée de la vérité.
Dieu est avant l’idée de Dieu.

Cette Vérité et cette Connaissance sont enfouies loin dans le processus de Conscience (=l’inconscient).
Mais notre conscience individuelle est sous hypnose : celle des mots-informations.

Maîtriser, accepter ou ‘arrêter’ le flux des pensées est un art, un savoir, un clé de compréhension et d’accès à la Vérité (grâce à la méditation ou prière).
« La réalité est un niveau de réalisation « . Alors pour exister, que va tu penser ?

Le « système de contrôle » de l’humanité

Il se base sur la maîtrise de ces mots-informations, leur sens donné, les idées véhiculées en substitution de l’Idéal. Et ainsi influence la conscience :
« Impossible, impensable, faux, mal » se dit-elle.

Ce que l’on comprend devient ce que l’on crois (penser ou savoir) « vrai » ou bien, et toujours avec des mots conscientisés. C’est tout ce qui forme notre « réalité », des croyances assumées comme des savoirs.

Cette réalité ne peut pas être toute la Vérité, puisque qu’elle prend un biais dès le départ, celui du ‘mot’ avec son choix, son utilisation, son interprétation jusqu’à sa compréhension.

La clé est de se confronter au processus de création de sa pensée (de sa réalité) : c’est accéder à la Conscience.
C’est ne plus croire, ne pas être croyant mais créant.

Qu’est ce qui me fait penser ce que je pense ? Telle est la question pour commencer. Puis pourquoi je pense ‘ça’ ? ou ‘comme ça’ ?

Il faut déchiffrer quel mot-information programme notre réaction-éMOTion, et in fine notre ressenti de réalité.
L’émotion est donc générée par un mot porteur d’information, qui formate.

On est tous formatés par la Peur, peur du manque, d’être seul, de souffrir, d’échouer, de ne pas être accepté…
Qui peut être sûr que ce n’est pas le même procédé que dans un rêve (ou cauchemar) , à quelques différences près.

Ce savoir peut faire sortir de l’hypnose et de la croyance formatée. Et accéder à un autre niveau de conscience de la réalité.
C’est ce qui peut conduire vers la Paix.

Le reformatage, la reprogrammation doit se faire sur les éléments opposés :
La Confiance, l’Assurance, l’Amour.

C’est tout un ‘Programme’, à l’inverse de ce qui se fait pour la majorité du Monde.
Cette reprogrammation commence par des bons mots.

Et savoir que « ce que l’on pense crée », dans cette dimension de la matière, mais surtout celle d’après, encore imaginaire. L’Au-delà subliminal est un royaume de l’Esprit.
Celui non préparé, non informé, non guidé se perdra dans la création de sa pensée: son enfer ou paradis personnel.

Celui qui pense le mal, dit ou fait le mal contribue à le créer.
Idem pour le bien.

Alors il faut faire un effort d’attention et choisir. Se concentrer sur ce qu’on pense,
focaliser son attention, prendre conscience du pouvoir de l’imagination, une » image en action » avec la visualisation: c’est créer une dimension du possible.

Il faut préciser une intention, une volonté : Ce que ‘je’ veux, pas ‘moi’ l’illusion de l’ego, mais « le vrai je ».
Quelle est cette volonté ? Il faut l’exprimer, la formuler. »
Ce que voulait Dieu en créant sa Création Sacrée, tout cela, était de démontrer, illustrer, rendre concrète Son Existence à travers Ses Qualités (Noms qualificatifs) :
« Grandeur, Sublime, Totale Bienveillance, Excellence, Domination, etc.  »

Il leur faut un terrain d’expression qu’est la Création.
Or, l’un n’existe que par son inverse, ou contraire opposé.
Il faut le « rien » pour l’idée du « tout », ou la mort pour que l’idée de la vie existe.
Ainsi notre existence est toute polarisée.

Chaque qualité à son contraire (contrariant). Il faut trouver l’équilibre complémentaire, comme entre le masculin et le féminin, les deux sont nécessaires.
A l’intérieur de nous, entre conscient et inconscient, entre intuition innée et informations acquises, se trouve le vrai Pouvoir et la Vérité. 

Remarquons que dans la vie, on passe du temps à dire à d’autres « ce qu’il faut penser », et « ce qui est vrai »
Le rôle des médias, de l’éducation, des censeurs contrôleurs. Oui, il y a un contrôle, et même un viol, de la volonté.

Je peux ‘penser que je peux’ , je peux ‘penser que c’est vrai’.
Voilà qui anime la Volonté: « penser pouvoir » (avoir et faire confiance).

Le « je veux » et le « il faut »

Mais ce que l’on veut est forcé, préformaté, programmé :
Je veux un diplôme, un bon travail, de l’argent, une bonne place dans la société, être « considéré »…
Vouloir « avoir » pour « être ».
En général, on veut « réussir et ne pas échouer », au niveau professionnel et personnel, en affaires, comme en amour.

En particulier, « il faut », on devrait tous :
– Etre Tranquille, épanoui et satisfait
– innocent, sage et en paix
– Pouvoir donner, sans avoir besoin de prendre. Et même ‘tout rendre’.
– Connaître et maîtriser l’Information, la Vraie.

Pas celle des religions organisées par l’homme, ni celle des infos médiatisées. Et la redonner au Monde.
Car « on est trompés, on s’est trompé » et c’est dur à avaler, à affronter. Voie la vraie réalité.

Alors, il faut « ne rien savoir » pour pouvoir « tout savoir », d’un extrême à l’autre pour trouver l’équilibre.
Être sûr, en confiance avec ce qui est Vrai, Authentique.

Je suis sûr et confiant que le pouvoir de penser est principal, plus qu’important.

C’est pour cela qu’il est contrarié, qu’on nous « empêche de penser » à ce qu’il y a de mieux pour nous, qu’on est dirigés vers de basses et mauvaises vibrations, qui bloquent les bonnes énergies, la bonne volonté.

Penser que « c’est possible » et un premier point, visualiser (envisager comment) lui donne une réalité plausible, dessine les contours du chemin vers la réalisation :
Un processus qui prend du temps et de l’énergie dans la matière (tout aussi magique mais instantané dans le rêve).

Voyez comment « réaliser » décrit à la fois le processus dans l’esprit et dans la forme matérielle !

Commençons par l’id-entité. Qui sommes nous ? Une entité, mais identifiée…
(lat. identitas « qualité de ce qui est le même » dér. du lat. class. idem « le même »)
En droit, « ce qui caractérise une personne » en tant qu’individualité.

Le « moi-même » n’est alors plus « identique », puisqu’il a une autre identité.
Le moi individuel perd son originalité et son authenticité en étant une « personne ». Il s’éloigne de sa source originelle.

Nous étions « à l’image de Dieu », dit la Bible. Puis nous nous sommes identifiés, à quoi ?
Rien de vrai : une construction, une illusion temporaire.

En vérité, nous sommes « esprit et volonté de Dieu », incarnés dans cet espace-temps.
Une simple incarnation, l’esprit enfermé dans la chair. Voilà l’apparence de notre réalité.

C’est ce qu’on appelle « être en vie », tant qu’il y a de l’énergie dans le corps.

Pourquoi Dieu nous donne-t-il cette chance ?
Il anime notre âme, si on s’imagine bien.
Puis envoie des heurts : bon-heur, malheur, à toute heure.
Lui sait comment agir et pour quoi faire.
Nous avons oublié et comptons sur les informations. Parce qu’il faut bien…

Voilà ce qu’il faut :
« Il faut bien » manger et dormir quelque part, il faut bien s’habiller… Il faut bien penser à tout ça.
La nécessité fait obligation, nous sommes ses obligés.
Surtout, il faut « bien penser » à Lui, « Le Grand Ordonnateur » de tout et toutes choses.

Et puis, Il nous laisse le choix, des choix à faire, pour avancer « dans la vie », avancer vers Lui.
Tu as choisi de venir ici, mais tu n’as rien à y « faire ». En réalité tu as tout à « être ».
Tu crois que tu « peux faire », tu as l’illusion du contrôle, alors contrôle l’illusion.
Fais ce que tu peux, fais ce que tu veux, mais « fais le Bien ».

La réalité n’est pas « ce qui m’arrive » mais « ce qui arrive » à travers moi, via ma conscience qui « capte la réalité ».
On peut passer sa vie dans l’illusion des perceptions (signaux captés) ou comprendre que la Conscience divine est créatrice.
Nous sommes partie (particule) de cette conscience. Pas un « participant passif », mais un « acteur actif « 

Alors, il faut « penser, parler et agir » comme « si », c’est cela qui crée une dimension du possible.
Pouvoir se dire « Oui », et trouver le Chemin de la Conscience à une seule condition (sans conditionnement).

Allez , courage ! et « Hauts les cœurs »

Dieu, Seul et Unique,
God All One (alone)
Huwa Allah al Ahad.