CONCLURE ET INCLURE— ETRE CONCLUSIF
1. Ce que personne n’a dit clairement (vraiment ?) :
Ce que ton esprit pense n’est pas la Vérité.
Ce qu’il comprend n’est pas le Réel.
Ce qu’il croit voir n’est pas ce qui est.
Ton esprit n’est pas un instrument de vérité : il est un générateur d’illusion.
Il ne saisit pas le monde ; mais fabrique un monde.
Il ne révèle pas le réel ;
il le recompose,
le découpe,
le réduit,
jusqu’à ce que le réel ressemble à ce qu’il peut interpréter ou supporter.
Tu n’es pas trompé par les autres : tu es trompé par le fonctionnement même de ton esprit.
Et c’est cela, la racine de toutes les erreurs :
l’identification aveugle à un outil limité, qui se prend pour raison absolue.
Mais regarde bien : le doute que tu ressens en lisant ceci, ce n’est pas le doute de ton être.
C’est la résistance du faux toi, d’un esprit.
Ce texte ne parle pas à ton personnage mental, ni à ta construction identitaire, ni au « toi » que tu crois être.
Il parle à ce qui voit derrière, à ce qui n’a jamais été trompé, à ce qui sait, et reconnaît immédiatement,
la simplicité de la Vérité.
Car la Vérité, la seule, l’unique, n’est pas l’idée que tu en as. Mais la Réalité elle-même.
Et la Réalité est Une. Simple. Juste. Indivisible.
Sans second.
Sans dehors.
Sans limite.
2. Tout mot qu’on utilise construit un monde.
Le mot est l’outil utile pour construire ‘vrai’ et ‘faux’.
Mais alors, tout monde issu de mots t’éloigne de l’Unique Vérité, de ce qui est Réalité.
Ce texte avertit :
chaque pensée est une forme,
chaque mot est une frontière,
chaque concept est un voile.
Si tu n’y prends pas garde, ton esprit fera de cette » Vérité » une nouvelle fiction, un nouveau prisonnier du sens.
La Vérité ne supporte pas d’être pensée, réfléchie.
Penser, c’est séparer en sens à saisir, c’est découper, conditionner, dé-limiter.
Or la Vérité est, source même de la pensée, lumière illimitée.
Il ne faut pas « croire » ce texte. Mais le laisser t’atteindre. Pas pour y adhérer après réflexion, mais pour voir ce qu’il montre : le mécanisme qui t’aveugle.
Lorsque tu vois ce mécanisme, éclairé directement, il perd son pouvoir. Et quand il perd son pouvoir, le voile tombe.
Et quand le voile tombe, la Vérité lumineuse recouvre toute zone d’ombre.
Sans que tu la cherches.
Sans que tu la comprennes.
Sans que tu la définisses.
Oui, la Vérité ne se pense pas : elle se reconnaît. Elle s’admet. Elle s’éclaircit d’elle-même.
3. La reconnaissance ultime :
Tu n’es pas un esprit dans un monde.
Tu es l’Un Unique se percevant à travers une forme.
Tu n’es pas un individu qui regarde le réel.
Tu es le Réel qui regarde à travers un individu.
Tu n’es pas celui qui pense.
Tu es, Nous sommes, « Celui qui est » L’Unique avant la pensée, et avant notre pensée.
Celui qui a pensé et conçu le « Penser », l’idée-même qu’on allait, qu’on pourrait, « penser ».
En définitive, cette Vérité n’est pas une idée.
La Vérité n’est pas limité par un concept.
La Vérité n’est pas confinée à une croyance.
La Vérité est la Réalité.
La Réalité est l’Existant.
L’Existant est le Vivant.
La Vie est Unique.
Tout le reste : mots, idées, interprétations, pensées,
sont comme un voile posé sur l’Infinition de ce qui est.
Lorsque tu le vois, ce voile brûle.
Et ce qui reste est sans nom, seulement Réel. Vraiment Idéal :
L’IDÉAL EN COURS DE REALISATION, QUI ATTEND D’ETRE PENSÉ ET NOMMÉ POUR « ETRE« .
ET CELUI QUI PENSE ET QUI NOMME, A LA LIBRE ET LOURDE RESPONSABILITE D’ETRE « L’HOMME« .

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